Contrat de Rivière Meuse Aval & affluents
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SOS Environnement Nature est désormais accessible au 1718 (pour les francophones) ou au 1719 (pour les germanophones). Ce numéro fonctionne 24h/24 et 7j/7 . Il est accessible pour tout citoyen, service d’urgence ou toute entreprise, témoin d’une situation ou d’une activité portant atteinte à l’environnement ou à la nature en Wallonie.

Site internet : http://environnement.wallonie.be/sos.htm

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Le Castor d'Europe Action réalisée en collaboration avec le Parc Naturel Burdinale-Mehaigne.

Cela n’aura pas échappé aux amoureux de la nature : le Castor d’Europe (Castor fiber) est désormais bien présent dans notre sous-bassin hydrographique. Les dernières observations confirmées datent de décembre 2020 et ont été réalisées par un riverain au cœur d’un village de la commune de Wanze, le long de la Mehaigne.

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Photo 1 - Castor (© Axel Smal)

CHRONOLOGIE DES FAITS

Disparu de nos régions au 19e siècle du fait de la destruction de son habitat et de la chasse pour sa fourrure et ses glandes, produisant le castoreum utilisé en parfumerie, le Castor d’Europe a été réintroduit en Allemagne au début des années 90. C’est à partir de ces populations réintroduites que les premiers individus ont recolonisé la région frontalière. Par la suite, des réintroductions illégales ont également été réalisées en Wallonie, à la fin des années 90, pour finalement aboutir aujourd’hui à la recolonisation de la quasi-totalité de la Wallonie au sud du sillon Sambre-et-Meuse. On estime à 700 le nombre de sites occupés et à environ 3000 le nombre d’individus.

Dans le bassin de la Meuse Aval, ou la recolonisation s’est faite naturellement, les premières installations concernent la Basse Meuse et datent de 2003, tout comme le bas-Geer et la Berwinne-Julienne, puis au départ de celle-ci, ses affluents, comme le haut-Geer en 2009, la Neuville en 2013, la Mehaigne et la Gueule en 2015, le Maurissart en 2016 et le Fond d’Oxhe en 2018. Dans le bassin du Hoyoux où l’espèce ne semble pas encore implantée, la recolonisation pourrait se faire par l’amont, depuis le bassin de l’Ourthe.

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Photo 2 - Installation de protections

DES CASTORS CANADIENS !

Si des Castors du Canada, espèces exotiques, ont bien été observés et gérés il y a quelques années dans le bassin de l’Our, les analyses ADN réalisées sur des échantillons collectés dans toute la Wallonie ont démontré que les castors qui la peuplent désormais sont bien des Castors d’Europe.

 

UNE ESPÈCE QUI MODIFIE SON ENVIRONNEMENT SELON SES BESOINS

La présence du castor est parfois accompagnée de conflits d’usage : voiries et parcelles riveraines inondées, dégâts aux plantations, digues d’étangs endommagées. Les conséquences sur les écosystèmes aquatiques sont également importantes. Elles sont généralement considérées comme positives bien que, ponctuellement, il puisse impacter négativement certaines espèces menacées.

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Photo 3 - Installation de protections (© Sébastien Leunen)

UNE ESPÈCE PROTÉGÉE

La Directive européenne 92/43, adoptée en 1992, impose une protection stricte du Castor d’Europe dans son aire de répartition naturelle. «Il est notamment interdit de capturer, tuer ou perturber intentionnellement des castors, de détruire ses sites de reproduction ou ses habitats naturels, de détenir, transporter, vendre ou acheter des individus».

 

COHABITER AVEC LE CASTOR ?

Si des dérogations existent et que des indemnités peuvent être octroyées aux professionnels, la solution consiste donc à cohabiter avec l’espèce. Ce qui est d’autant plus facile si les conflits sont anticipés. Pour ce faire, les autorités régionales ont édité un guide : Cohabiter avec le castor en Wallonie téléchargeable sur le site biodiversite.wallonie.be. Le Contrat de Rivière Meuse Aval et affluents souhaite favoriser cette cohabitation. En collaboration avec ses partenaires, il a mené et poursuit diverses initiatives dans cet objectif.

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Photo 4 - Travail du castor (© Sébastien Leunen)

 

COMMENT FAIRE ?

Des mesures simples, peu coûteuses et efficaces, pour peu qu’elles soient mises en œuvre correctement et suffisamment tôt, existent : installation de clôtures et de manchons de protection, protection des digues des étangs, écrêtage des barrages, etc. Les berges des cours d’eau appartiennent en outre généralement au domaine public, toute intervention doit donc être concertée au préalable avec les autorités compétentes. En propriété privée, ces mesures de protections reviennent au propriétaire. Le Contrat de Rivière Meuse Aval peut vous conseiller à ce propos. Nous sommes également intéressés par toute observation que vous pourriez faire afin de suivre l’évolution de l’espèce et de pouvoir intervenir le cas échéant

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Photo 5 - Castor (© Fernand Wilkin)